*en français:*
*J'ai traduit le texte original, écrit en espagnol, en utilisant l'IA d'un traducteur en ligne. Je ne connais pas le français. Je ne sais pas si c'est bien traduit. Je suis désolée*
**Sœur incarcérée, donjon, vie, guerres**
*Texte écrit avec ma sœur Coline sur la poitrine - #FreeColine - (+ info ci-dessous)
*
...
J'ai une sœur enfermée,
dans une cellule ou une autre,
dans ce qu'on appelle "un pays lointain".
ce qui peut être beaucoup d'endroits
et en l'occurrence, il s'agit du Sénégal.
La sœur enfermée
vivait libre, travaillait à guérir les corps avec ses mains et ses connaissances en physiothérapie
et a voyagé
à la recherche de la simplicité, de l'humilité
et de la résistance aux inerties de la domination,
des inerties violentes,
qui maintiennent l'avenir prospère de cette planète sur une corde raide.
sur une corde raide
de l'extraction, de la pollution, du génocide et de la guerre ;
d'oppression par le système.
La sœur enfermée et moi
avons et dolemos, connectés à la vie sur cette planète,
ressentant l'effondrement des écosystèmes et les meurtres de la vision du monde et de la vie de cette époque et d'autres.
Nous pleurons des larmes similaires
et le fait de voir l'amour et la résilience nous apaise et nous réjouit
moments
et nous fait sourire à chaque fois ;
nous rappelle que nous habitons et que nous sommes une seule et même chose
dans les profondeurs
sous toutes les choses que nous sommes.
Ma sœur fait l'objet d'"accusations légales"
qui ressemblent à des contes d'une autre époque
et qui ne sont pas exactes ;
elles ne sont pas justes
elles ne représentent pas
la symphonie de ses jours,
de leurs traces.
Si les personnes qui ont le pouvoir sont celles qui abusent,
ils se trompent,
l'impunité apparaît et il ne semble pas important
que des vies entières soient balayées.
Elle est condamnée à la "prison à vie", comme ils l'appellent,
jusqu'à la fin de vos jours, ici enfermée dans votre chair et votre sang,
ils parlent d'espionnage, de conspiration contre l'État.
et savez-vous où ils l'ont enlevée ? Les pouvoirs de "l'État" ?
Ils l'ont enlevée à Dakar
après avoir été en corps et en esprit, présente,
à un meeting, dans la rue, le 17 novembre...
avec tant d'autres personnes.
Plus de mille frères, sœurs, frères, sœurs
ont été emprisonnés avec ma sœur,
avec des menaces d'accusations forgées de toutes pièces
pour s'être unis
dans l'illusion désespérée de pouvoir peut-être se tourner
vers des directions qui n'ignorent pas
que la terre, les gens, les sols, les eaux
crient
d'avoir besoin
de se sentir honorés.
Tant de crimes contre la vie
l'humanité
avec le pouvoir et l'impunité ;
et des vies, comme celle de ma sœur qui est enfermée,
avec la menace de la vie ;
sous la menace de la mort ou arrachées
de leur potentiel,
pour offrir leurs dons, leurs cadeaux,
à l'histoire de l'évolution de tout,
comme les vies au Congo, au Yémen, à Gaza, au Tigré, en Syrie, en Amazonie, en Ukraine, en Syrie ;
comme les vies plus qu'humaines qui ne racontent pas leurs histoires avec des mots anthropocentriques.
Ma sœur n'est pas une criminelle,
défendre ce qui est juste ne fait pas de vous un criminel ;
ma sœur est un être humain sensible,
connectée,
qui s'est aventurée dans cette partie du monde
à la recherche de la simplicité,
pleine d'humilité,
avec l'intention d'honorer et d'observer ce que signifie la réparation potentielle de
les héritages,
de se prendre en charge ;
ce que signifie être humain à notre époque,
racialisé en tant que blanc
dans un monde qui condamne,
et ce que je peux peut-être faire de mon attention et de ma présence.
faire avec mon attention et ma présence.
Et savez-vous où ma sœur a regardé, dans ces pays, les histoires qu'elle a racontées ?
C'étaient des histoires d'amour,
d'humilité dans l'action
de ceux qui ont assez
et qui veulent voir l'abondance en période de concurrence, de pénurie et de menace incertaine.
Des histoires d'oiseaux qui volent au-dessus de nos têtes
et de la pluie qui se met à tomber au moment précis où la situation se débloque.
et il en va de même pour l'histoire qui est racontée.
Peut-être que sa lumière, qui n'est pas la sienne, qui n'est celle de personne et de tout dans l'animisme et le nôtre, la rend dangereuse face à un pouvoir qui n'est pas le sien, qui n'est celui de personne et de tout dans l'animisme et le nôtre,
la rend dangereuse face à un pouvoir qui ne veut pas remplir les expériences possibles
du sens commun les expériences possibles
d'un avenir qui pourrait peut-être encore tendre à être prospère pour quiconque.
pour tous.
Alors je pleure avec ma sœur
et elle est réduite au silence.
Et peut-être que ces jours-ci, lors du procès, elle sera condamnée
ou peut-être qu'ils l'expulseront et la relâcheront
ce qui semble moins possible
car le pouvoir a toujours tendance à s'accumuler
chez ceux qui ne savent pas honorer toute la vie sacrée.
Je ne sais pas si le fait de connaître son histoire
il est plus probable que le verdict soit qu'elle soit libérée
que, à tout le moins,
qu'elle soit tenue à l'écart de ces terres.
Je ne sais pas comment juger du meilleur et du pire
Je ne peux pas, même si j'essaie, l'écouter.
Alors, je suis là,
l'amour,
dans ce plaidoyer sincère,
canal, j'invoque
cette incantation dans l'intention :
Que celui qui le voit, l'entend et le ressent
ne puisse s'empêcher de voir une fissure s'ouvrir dans ses barrières,
à travers laquelle la compassion qui habite chaque être que nous sommes,
d'où naît le courage,
se répand en gouttes qui le touchent ;
qu'il ne peut éviter son action enivrante de compassion,
de courage.
De ces gestes minimes
qui, qu'on le sache ou non
passent entre les vagues
consentent à des points d'inflexion
le moment venu.
Que ma sœur
qu'elle respire le calme et la vision et qu'elle ne soit pas brisée ;
qu'elle ne soit pas transformée
en arme
ni un outil géopolitique
ni une tranchée ;
que sa vie soit honorée
que nous l'honorions.
Qu'elle puisse à nouveau sentir son corps enlacé ici.
Que son histoire
ne se perde pas dans le sable.
Et comme je sais qu'elle l'aurait voulu,
que cette incantation d'intention, cette prière, ne soit pas seulement pour ma soeur.
car elle n'a jamais été
ni de moi, ni pour moi, ni pour elle
mais elle est et sera
pour toutes les elles, elles, them,
créatures
créatures
dont la possibilité de vivre la plénitude d'une vie qui s'épanouit
dépend
de l'exécution du pouvoir de quelques mains et de quelques têtes,
qui, à cause de tant de barrières de peur, de cupidité et d'inertie violente
ont oublié
que le courage naît de la compassion.
Laissons venir les fissures et possédons-les,
comme la pluie sur le grès rocheux
que les barrières se désintègrent au contact de chaque goutte
et qu'elles soient vues
inexplicablement
incommensurable,
avocat
pour offrir leur pouvoir
à la vie pour la vie.
Coline, ma soeur. Nous sommes proches.
Fdo : Virginia Victoria
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Un extrait du philosophe Bayo Akomolafe sur les donjons:
*"Le donjon est le programme caché de la modernité blanche, l'abjection prothétique de sa thèse de la citoyenneté.
Le donjon n'est pas un lieu en soi. C'est un lieu de non-lieu, un lieu sans lieu, un "lieu" auquel la localisabilité du sujet-citoyen est redevable, l'ombre des prétentions de la ville à une moralité fondatrice. C'est dans le donjon que la blancheur a été inventée. Le donjon est cet enfant d'Omelas* dont la misère a acheté la joie et le progrès de la ville. Le donjon, c'est l'excès abject qui n'est pas pris en compte. L'invité caché de chaque repas."
*
Texte original de Bayo akomolafe : https://www.bayoakomolafe.net/post/why-i-sang-in-the-dungeons-a-prophecy-to-end-the-year-2023
*Omelas est un lieu tiré d'une nouvelle d'Ursula K- Le Guin. Ici en espagnol et en anglais.
Ceux qui s'éloignent d'Omelas https://lecturia.org/cuentos-y-relatos/ursula-k-le-guin-los-que-se-van-de-omelas/2421/
Ceux qui s'éloignent d'Omelas https://www.utilitarianism.com/nu/omelas.pdf
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